Le coeur de la ville

Place Sordello, un grand rectangle de galets entouré par l’histoire que ceux-ci racontent. Dans cette place, les Gonzague en 1328 conquirent la ville en détronisant les Bonacolsi. Point de départ: la cathédrale de S. Pierre, témoignage de trois époques.

A droite de la cathédrale, la Magna Domus et le palais du capitaine datent du 13ème siècle joints à celui dit du plénipotentiaire. Tandis qu’à gauche se trouve le palais des marquis Bianchi, devenu siège épiscopal et pour clore, le palais Bonacolsi du 13ème siècle des marquis Castiglione, derrière lequel s’élève la tour Bonacolsi avec la cage dans laquelle on enfermait les malfaiteurs.

Un arc sépare place Sordello de la vieille ville. Place Broletto au milieu la fontaine des dauphins; sur un còté, l’arc Argentario et sur l’autre, la tour Communale avec sa cloche, referment le palais Broletto.

Sue la façade une niche avec une statue sculptée par un artiste véronais anonyme du 13 ème siècle représente “VERGILIUS MANTUANUS POETARUM CLARISSIMUS” le poète par excellence.

Une vieille tradition populaire oblige tout étranger, entrant pour la première fois à Mantoue, à lui rendre hommage.

Le coeur de Mantoue bat place des Herbes, le salon de la ville où tout comme place Sordello les briques racontent les différentes époques; l’oeil tombe immédiatement sur la rotonde de Saint Lorenzo.

A coté de la rotonde, le majestueux palais de la ragione construit en 1250 avec au premier étage l’immense salon tapissé de fresques du 13ème siècle.

Au rez-de-chaussée de nombreux restaurants pour un dìner aux chandelles se succèdent.

La maison du marchand à la façade pareille à un brodage en terre cuite, domine cet espace animé par la coupole de la basilique de Saint André, par la tour et par le palais du Podestà. (angle suggestif): le porche des Lattonai, de la tour (Luca Fancelli 1473) avec l’horloge de Bartolomeo Manfredi daté de 1493.